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Puck Trickster
24 septembre 2011

Portait pictural des écrivains

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Maria Elena Viera da Sivla "la Parodie"

En partant encore de M E Vieira Da Silva on a un lien direct avec Adamov et la Parodie et indirect avec Gustave Flaubert à qui il a emprunté cette phrase d'une lettre de 1872 :
"Nous sommes tous dans un désert, personne ne comprend personne".
À un mot près, mais la détresse (le froid, le gel, tout ce qui nous glace ?), c'est-à-dire l'essentiel de cette solitude, reste la même.
"Un soir, en sortant du métro Maubert-Mutualité, [Adamov] le trouve son sujet de pièce: Deux midinettes passent devant un aveugle en fredonnant un air très à la mode :
J’ai fermé les yeux
C’était merveilleux
Elles ne voient pas l’aveugle, le bousculent, il trébuche.

Adamov écrit en tête de sa page blanche : « Nous sommes dans un désert, personne n’entend personne ». La pièce s’intitulera La Parodie ."
(voir sur le site "regietheatrale.com)

Quant à Flaubert, il écrit à son amie souffrante, de part et d'autre de la phrase citée :
• à son propos à elle : "Votre état de permanente souffrance m’embête, «m’éluge», m’afflige. Le moral y est pour beaucoup, j’en suis sûr. Vous êtes trop triste, trop seule. On ne vous aime pas assez. Mais rien n’est bien dans ce monde."
Que ne suis-je insouciant, égoïste, léger ! Le fardeau de l’existence serait moins lourd
• pour sa part, après avoir avoué qu'il n'était "nullement fait pour les luttes de l’existence" : "Que ne suis-je insouciant, égoïste, léger ! Le fardeau de l’existence serait moins lourd"

 

 

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