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Puck Trickster

29 septembre 2011

Portrait musical des écrivains (suite...)

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 Eugenio Montale - Verdi Luisa Miller (par renato)




 

Melville - Britten (par renato)

 



 

Charles Perrault "les contes de la mère l'oye" - Ravel

 

oye

 

 

 



 

Ottavio Rinuccini - Monteverdi : il lamento d'Arianna (par renato)

(Ce qui me fait penser — fragment pour fragment — au “Lamento d’Arianna” de Nietzche, et incidemment, aux “Dionysos-Dithyramben”)

 

 



 

Shakespeare / Puck (le songe d'une nuit d'été) - Debussy - la danse de Puck (par Dexter) :

Thou speak'st aright;
I am that merry wanderer of the night.
I jest to Oberon and make him smile
When I a fat and bean-fed horse beguile,
Neighing in likeness of a filly foal:
And sometime lurk I in a gossip's bowl,
In very likeness of a roasted crab,
And when she drinks, against her lips I bob
And on her wither'd dewlap pour the ale.
The wisest aunt, telling the saddest tale,
Sometime for three-foot stool mistaketh me;
Then slip I from her bum, down topples she,
And 'tailor' cries, and falls into a cough;
And then the whole quire hold their hips and laugh,
And waxen in their mirth and neeze and swear
A merrier hour was never wasted there

(tu dis vrai, je suis ce joyeux rôdeur de nuit. J'amuse Oberon et je le fais sourire quand je trompe un cheval gras et nourri de fèves en hénissant comme une pouliche coquette. Parfois je me tapis dans la tasse d'une commère sous la forme exacte d'une pomme cuite et lorsqu'elle boit je me heurte contre ses lèvres, et je répands l'ale sur son fanon flétri. La matrone la plus sage, contant le conte le plus grave me prend parfois pour un escabeau à trois pieds, alors je glisse sous son derrière, elle tombe, assise comme un tailleur prise par une quinte de toux, toute l'assemblée de se tenir les côtes et de rire et de pouffer de joie et d'éternuer et de jurer que jamais on a passé là de moments plus gais...") - acte II scène 1.

 

 



 

Stendhal (par renato) :


 



Alberto Savinio (envoyé par renato) :

 

 

 

 

 



 

 Schiller - Stamitz (par renato)

 

 

 

 




 

Sergio Solmi, Ascoltando - Mozart Das Kinderspiel (par renato)

Perché queste discolpe non richieste,
queste belle querele, questi ànsiti
e sospiri intermessi che s’inseguono
lungo il filo del canto, se ben sai
che già procedi assolta, e da te stessa
fai domande e risposte in dilettevole
gioco d’echi? Mi dici che l’antica
pena è tutta vanita* e fatta scherzo,
aria, fluir di rivi e nubi, vacuo
stormente labirinto entro cui marciano
grandi cavalli d’ombra. O meglio, forse,
ch’essa non può morire, ma le ingiungi,
solo, supremo esito concesso
agli umani, di trasformarsi in danza.

 

 

 

 

 

 

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24 septembre 2011

Portrait pictural des musiciens

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Sommaire

24 septembre 2011

Portait pictural des écrivains

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Maria Elena Viera da Sivla "la Parodie"

En partant encore de M E Vieira Da Silva on a un lien direct avec Adamov et la Parodie et indirect avec Gustave Flaubert à qui il a emprunté cette phrase d'une lettre de 1872 :
"Nous sommes tous dans un désert, personne ne comprend personne".
À un mot près, mais la détresse (le froid, le gel, tout ce qui nous glace ?), c'est-à-dire l'essentiel de cette solitude, reste la même.
"Un soir, en sortant du métro Maubert-Mutualité, [Adamov] le trouve son sujet de pièce: Deux midinettes passent devant un aveugle en fredonnant un air très à la mode :
J’ai fermé les yeux
C’était merveilleux
Elles ne voient pas l’aveugle, le bousculent, il trébuche.

Adamov écrit en tête de sa page blanche : « Nous sommes dans un désert, personne n’entend personne ». La pièce s’intitulera La Parodie ."
(voir sur le site "regietheatrale.com)

Quant à Flaubert, il écrit à son amie souffrante, de part et d'autre de la phrase citée :
• à son propos à elle : "Votre état de permanente souffrance m’embête, «m’éluge», m’afflige. Le moral y est pour beaucoup, j’en suis sûr. Vous êtes trop triste, trop seule. On ne vous aime pas assez. Mais rien n’est bien dans ce monde."
Que ne suis-je insouciant, égoïste, léger ! Le fardeau de l’existence serait moins lourd
• pour sa part, après avoir avoué qu'il n'était "nullement fait pour les luttes de l’existence" : "Que ne suis-je insouciant, égoïste, léger ! Le fardeau de l’existence serait moins lourd"

 

 

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21 septembre 2011

Portrait chinois musical des peintres et des tableaux

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Paul Cadmus "Night in Bologna" - Miles Davis It ain’t necessarily so" (par renato)

 

cadmus

 

 

 



 

 

La place de l'Europe par temps de pluie Gustave Caillebotte - Chopin (par Dexter)

c'est une carte de voeux envoyée par MàC, à l'époque.

caillebotte

 



 

Merce Cunningham  "Summerspace" -

Fresques et les costumes : Robert Rauschenberg :

logo

Musique : “Ixion” de Morton Feldman :

 

(par renato)



 

Stuart Davis "garage"

Davis-garage-no-1


Bix Beiderbecke and The Wolverines :

 

 

davis

 (par renato)



 

Marcel Duchamp

 

Konrad Klapheck - Dizzy Gillespie (par renato)

renat1

 

 



 

Willem de Kooning : Untitled, 1958 - Miles Davis & John Coltrane : So what, 1958 (par renato)

willem

 



 

Rothko - Felman (par renato)

feldman-800wi

 



 

Véronèse - Lidarti (par Elena)

à la fois cadeau du dimanche (ce n'est pas de saison, le livre biblique d'Esther c'est au moment de Pourim — carnaval) et carte postale de mes vacances : après restauration, les tableaux de Véronèse racontant l'histoire d'Esther étaient visibles de tout près au palazzo Grimani.
Et un opéra en hébreu de Cristiano Giuseppe Lidarti, retrouvé en 1998 dans une bibliothèque de Cambridge.
Occasion de montrer aussi (bonjour Clopine) la communauté juive portugaise d'Amsterdam sous un autre jour, faisant de la musique pas spécialement austère — bref de souligner qu'elle avait d'autres occupations qu'exclure, mettre au ban, rejeter ceux dont elle estimait qu'ils avaient une conduite nocive.
Bon, d'accord, c'était presque 120 ans plus tard que l'affaire Spinoza … (1656, alors que Le salut d'Israël par Esther date de 1774)
Et Veronese est prem's dans tout ça, 16e s.

renvoi de l'impératrice Vasthi :

 vero

Cette histoire se passait du temps d’Assuérus [probablement Xerxès], celui dont l'empire s'étendait depuis l'Inde jusqu'à l'Ethiopie et comprenait cent vingt-sept provinces.
En ce temps-là, quand l'empereur Assuérus vint prendre place sur son trône impérial dans la citadelle de Suse [sa résidence d’hiver], […] [il répudia l’impératrice Vasthi, qui avait refusé de se présenter devant lui et organisa dans tout son royaume un concours de beauté]

Or, dans la citadelle de Suse, vivait un Juif nommé Mardochée. Il était fils de Yaïr, et descendant de Chimeï et de Qich de la tribu de Benjamin. Sa famille[b] avait été déportée de Jérusalem avec les autres exilés emmenés par Nabuchodonosor, roi de Babylone, en même temps que Yekonia[c], roi de Juda. 7 Mardochée avait élevé sa cousine Hadassa --- c'est-à-dire Esther[d] --- orpheline de père et de mère. Cette jeune fille était bien faite et d'une grande beauté. A la mort de ses parents, Mardochée l'avait adoptée comme sa fille.
Après la proclamation de l'ordonnance de l'empereur et de son décret, de nombreuses jeunes filles furent rassemblées dans la citadelle de Suse, sous la surveillance de Hégué. Esther fut aussi emmenée au palais impérial […]
Esther n'avait révélé ni sa nation ni sa famille d'origine, car Mardochée le lui avait interdit.
[Le responsable du harem la prend sous son aile
Les jeunes filles se rendaient chacune à son tour chez l'empereur Assuérus, au terme du traitement de beauté prescrit pour douze mois par le protocole des femmes. Pour ce traitement, on utilisait pendant six mois de l'huile de myrrhe, et pendant six autres mois des baumes aromatiques et divers produits de beauté employés par les femmes.
Puis, lorsque venait le tour d'une jeune fille de se rendre chez l'empereur, on lui donnait tout ce qu'elle demandait pour emporter du harem au palais impérial.
Elle s'y rendait le soir, et le lendemain matin, elle était conduite dans un second harem et confiée à la responsabilité de Chachgaz, l'eunuque de l'empereur chargé de la garde des épouses de second rang. Elle ne retournait plus chez l'empereur, à moins que celui-ci n'en manifeste le désir et ne la fasse appeler par son nom. […]
L'empereur aima Esther plus que toutes les autres femmes et elle gagna sa faveur et sa bienveillance mieux que toutes les autres jeunes filles. Alors il mit sur sa tête la couronne impériale et la fit proclamer impératrice à la place de Vasthi.

[Ensuite Mardochée sauve la vie de l’empereur, mais est persécuté par Aman le premier ministre parce qu’il (Mardochée) refuse de se prosterner devant lui. Aman fait rédiger un décret ordonnant l’extermination de tous les juifs. Quand Mardochée l’apprend il demande à sa nièce d’intercéder auprès de l’empereur — mais pour cela il faut d’abord qu’elle se rende d’elle-même auprès d’Assuérus, sans attendre qu’il veuille bien l’appeler : un crime passible de mort aux yeux de la loi. Pour sauver son peuple il faut donc qu’Esther risque sa vie. Assuérus lui tend son sceptre en signe de grâce et lui promet d’emblée de lui accorder tout ce qu’elle lui demandera.
Aman finira sur la potence qu’il avait préparée pour Mardochée et celui-ci recevra tous les honneurs qu’Aman avait demandés à l’empereur pour lui-même. Non seulement le décret d’Aman est révoqué par Assuérus mais par un nouveau décret il accorde aux juifs de son empire le droit de se défendre si on les attaquait.

veronese

 



 Maria Elena Viera de Silva "et voilà" - Bach par J Loussier et Bobby McFerrin

 

vieira_da_silva-et_voila

 

 

 


 


 

 

 

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14 septembre 2011

Portrait chinois littéraire des musiciens

accueil

 



 

 

Beethoven (par renato) :

Le jardinage, etc. etc. de J. F. Blotz et J. C. christ
3e édition revue Publiée par D. g. w. Becker et C. F. Kühns
E. g. jardiniers municipaux à Leipzig
2 = parties 819-829 par C. Voss. En brochure 13 fl. Et 45 kz.
en devise viennoise.

Acheter chez Picherler (Libraire Editeur) sur la Blankeugasse chez Heubner Bauern-Markt n. 629
Petit manuel complet pour jeunes collectionneurs de papillons, etc. etc., de Negel 3 fl. et 8 kr. en devise viennoise avec gravures



 

Dowland - Shakespeare (par Dexter)

Let me not to the marriage of true minds
Admit impediments. Love is not love
Which alters when it alteration finds,
Or bends with the remover to remove:
O no! it is an ever-fixed mark
That looks on tempests and is never shaken;
It is the star to every wandering bark,
Whose worth's unknown, although his height be taken.
Love's not Time's fool, though rosy lips and cheeks
Within his bending sickle's compass come:
Love alters not with his brief hours and weeks,
But bears it out even to the edge of doom.
If this be error and upon me proved,
I never writ, nor no man ever loved.

Lachrimae pavan - Dowland

 

 

 




Haydn : un portrait chinois musical dans un portrait chinois littéraire écrit par Elena où Haydn devient lui-même le portrait chinois d'Elena comme auteur du portrait chinois musical de Haydn :

 

une villégiature dans le monde de la lune :

Toujours pas un portrait "chinois", mais l'allusion lunaire de Lucy était irrésistible.
L'illustration musicale de Carlo Goldoni est très abondante, mais vous vous doutez que je vais vous envoyer du côté de Il Mondo della luna, et plus précisément chez Haydn (que je connais mieux que Galuppi et Paisiello).
"Dramma giocoso", à mi-chemin entre l'opera seria et l'opera buffa, mais plus dure sera tout de même la chute pour le malheureux "pigeon", l'homme de bonne foi — dupé comme le sont toujours les pères un peu trop sévères dans la comédie, mais cette fois grâce à une illusion de taille: celle d'un voyage dans la lune, organisé par le trickster de service, un faux astronome (O che gran bel mestier ch'è l'impostura!)
L'idée que nous sommes tous toujours dupés par ce que nous avons envie de croire, comme ce monde à l'envers d'abord entr'aperçu par Buonafede, et qui constitue en qq sorte l'appât: un monde où les toutes jeunes filles caressent les barbons (Berlusconi et qq autres en ont retrouvé l'adresse, mais pour eux aussi la chose aura un coût), où ce sont les femmes énamourées qui se font mener par le bout du nez …
Il croira faire le grand saut.

 

 

 

j'emporterais tout Haydn sur une île déserte

Il me semble qu'un portrait "chinois" repose sur une association libre ou si vous préférez une rêverie personnelle, indépendante de la vie et des préférences de l'écrivain. Une sorte de métaphore.

Alors que si je vous donne à écouter Haydn à propos de Carlo Goldoni c'est parce que le premier a mis en musique plusieurs livrets du second ; si je propose un enregistrement de Chopin pour Gide, c'est parce que celui-ci a écrit sur ce compositeur.

En plus, autant l'avouer, j'ai complètement triché pour l'un de ces "couples" — parce que je suis partie de l'idée de partager mon goût pour les opéras de Haydn (surtout par Dorati) plutôt que de la volonté d'illustrer Goldoni.
[Bon, ce n'est pas un cas pendable … et comme ça a au moins plus à Lucy, je peux récidiver ?
Je ne vais même pas faire semblant de vouloir faire un portrait musical de Pietro Metastasio, parce que l'on aurait que l'embarras du choix ! J'ai simplement envie de glisser L'Isola disabitata, une sorte d'opéra de poche, une version douce de la Tempête, sans magie ni politique, plus axée sur les malentendus entre hommes et femmes: Costanza croit qu'elle a été abandonnée par son mari sur cette île déserte, alors qu'en fait il a été capturé par des pirates ; ce qu'elle chante à sa petite sœur c'est un "ni avec les hommes (cruels) ni sans eux". J'abrège, je suis hors sujet, mais je vous laisse un lien (malheureusement par pour le quartetto final, mais c'est bien aussi) :

 

 



 

Prokofiev par Prokofiev (par Elena)




 

Purcell et Dryden (par Elena)



Purcell et Nahum Tate (par Elena)

 

 

 

 

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12 septembre 2011

Portrait chinois musical des écrivains et des poètes

 

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Balzac (par renato) :




 

Borgès - Piazzolla "oblivion" (par JC)

 



 

Bettina Brentano : Beethoven la 7èmeSymphonie (par renato) :

Bettina Brentano, Goethe, et les frères Grimm, écoutèrent ça en 1812 ?




 

Giorgio Caproni : Mozart k526 (par renato)



 

Char : Boulez - le marteau sans maître (par ranato)

 

 



 

Colette - Ravel : l'enfant et les sortilèges (par Dexter)

 

 



 

 

Cortàzar - Brahms (par renato)

Cortázar, “Les faces de la médaille” : « Nous avons fait un bilan très précis ce soir-là : Mahler oui, Brahms oui, le Moyen Âge dans son ensemble oui, le jazz non (Mireille) oui (Xavier). Nous n’avons pas parlé du reste, il restait à explorer la Renaissance, le Baroque, Pierre Boulez, John Cage (mais Mireille sûrement pas Cage, bien qu’ils n’en ayant pas parlé, et Boulez musicien probablement non, mais Boulez chef d’orchestre oui, nuances importantes). Trois jurs plus tard nous sommes allés à un concert, nous avons diné en ville mais nous n’en avons pas parlé, tout était encore Brahms et un vin blanc que Brahms aurait aimé parce que nous étions sûrs que Brahms devait aimer le vin blanc. »

 



Cortàzar - Gesualdo (par renato)

In “Clone”, un texte informé par Pirandello, Cortázar explore la jalousie, et il ne pouvait qu’être question de Gesualdo —Verga s’en souvient in Mastro don Gesualdo : le sens de la propriété qui nourrissait la vie sentimentale sur les rivages de la Méditerranée serpente dans le texte.

 

 



 

 

Macedonio Fernandez - Milonga de Jorge Cardoso (par renato et Dexter)

 

 

 



 

Gide - Chopin Impromptu (par Elena)

Le Chopin dont parle Gide se rattache à la tradition du piano français. Et il lui paraît d'autant plus admirable que « c’est la réduction au classicisme de l’indéniable apport romantique ».
Un Chopin pudique, au jeu tout sauf ostentatoire. « Aucun développement rhétorique, aucun désir de gonfler l’œuvre musicale, et d’en obtenir davantage, mais au contraire celui de simplifier son expression jusqu’à l’extrême, jusqu’à la perfection » dit Gide (qui fait son choix et n'évoque que les œuvres qui lui plaisent et non certaines pièces plus violentes ou théâtrales).

 

 



 

Hoffmannsthal - Strauss le Chevalier à la rose (par renato)


 

 

 




 

Hopkins auditeur de Purcell (par Elena)

 

 

Je voudrais évoquer les affinités électives, à travers les siècles, entre G.M. Hopkins et Henry Purcell — fins, précis, subtils, diaprés, mobiles, émouvants.

HAVE, fair fallen, O fair, fair have fallen, so dear
To me, so arch-especial a spirit as heaves in Henry Purcell,
An age is now since passed, since parted; with the reversal
Of the outward sentence low lays him, listed to a heresy, here.

Not mood in him nor meaning, proud fire or sacred fear, 5
Or love or pity or all that sweet notes not his might nursle:
It is the forgèd feature finds me; it is the rehearsal
Of own, of abrupt self there so thrusts on, so throngs the ear.

Let him Oh! with his air of angels then lift me, lay me! only I’ll
Have an eye to the sakes of him, quaint moonmarks, to his pelted plumage under 10
Wings: so some great stormfowl, whenever he has walked his while

The thunder-purple seabeach plumèd purple-of-thunder,
If a wuthering of his palmy snow-pinions scatter a colossal smile
Off him, but meaning motion fans fresh our wits with wonder.

Je joins les notes fournies par le site bartleby.com :
“Have fair fallen.” Have is the sing. imperative (or optative if you like) of the past, a thing possible and actual both in logic and grammar, but naturally a rare one. As in the 2nd pers. we say “Have done” or in making appointments “Have had your dinner beforehand”, so one can say in the 3rd pers. not only “Fair fall” of what is present or future but also “Have fair fallen” of what is past. The same thought (which plays a great part in my own mind and action) is more clearly expressed in the last stanza but one of the Eurydice, where you remarked it.’ Letter to R. B., Feb. 3, ’83.

‘The sestet of the Purcell sonnet is not so clearly worked out as I could wish. The thought is that as the seabird opening his wings with a whiff of wind in your face means the whirr of the motion, but also unaware gives you a whiff of knowledge about his plumage, the marking of which stamps his species, that he does not mean, so Purcell, seemingly intent only on the thought or feeling he is to express or call out, incidentally lets you remark the individualising marks of his own genius.

‘Sake is a word I find it convenient to use ... it is the sake of “for the sake of”, forsake, namesake, keepsake. I mean by it the being a thing has outside itself, as a voice by its echo, a face by its reflection, a body by its shadow, a man by his name, fame, or memory, and also that in the thing by virtue of which especially it has this being abroad, and that is something distinctive, marked, specifically or individually speaking, as for a voice and echo clearness; for a reflected image light, brightness; for a shadow-casting body bulk; for a man genius, great achievements, amiability, and so on. In this case it is, as the sonnet says, distinctive quality in genius.... By moonmarks I mean crescent-shaped markings on the quill-feathers, either in the colouring of the feather or made by the overlapping of one on another.’ Letter to R. B., May 26, ’79.

 



 

Goethe : Beethoven - ouverture Egmont (par renato)

 



Joyce - Berio (par renato et Dexter)

Strings in the earth and air
Make music sweet;
Strings by the river where
The willows meet.
There's music along the river
For Love wanders there,
Pale flowers on his mantle,
Dark leaves on his hair.
All softly playing,
With head to the music bent,
And fingers straying
Upon an instrument.

................

 

 

Hommage à Joyce : Berio - Berberian - Eco (par renato) :

 

 

 



 

Jack Kerouac - T Monk (par Dexter)


 

 

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12 septembre 2011

Portrait chinois musical des philosophes

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Adorno

 

 




 

Diotime - Scarlatti sonate K208 (par Dexter)

 

 



 

Jankélévitch  (par Elena) :

Ceux qui ont lu V. Jankélévitch se souviendront qu'il fait très souvent référence à une œuvre de Rimsky Korsakov "La ville invisible de Kitiège" et son héroïne la douce, la sage Fevronia (on peut aussi accéder aux actes suivants).
Janké n'en parle pas seulement dans ses livres consacrés à la musique, car cette œuvre est aussi intimement liée à un certain nombre de ses thèmes de prédilection: le charme, l'innocence, le mystère, l'ineffable.

 

 



 

Lucien Jerphagnon -  Fauré "au bord de l'eau" (par Diotime)

Ce Maître-là, seul véritable, (…) m’insuffla l’insatisfaction de certains savoirs accomplis, trop accomplis et fermés sur eux-mêmes, et m’apprit que l’ordre de la pensée est le seul ordre respectable. On  n’allait pas à ses leçons apprendre quelque chose, on allait écouter quelqu’un. Un de ces êtres rares qui emplissent une existence car ce qu’ils y déposent finalement ne s’impose pas. On l’a en soi, comme la part réservée. Longue et lente, très lente maturation de mon esprit, qui s’étonne de penser grec ou romain, et pénétrer avec bonheur les textes difficiles. Et tombent une à une toutes mes obéissances si bien rangées, mes soumissions aveugles aux mondes des morales infuses. Et s’ouvrent une à une toutes mes consciences. Il m’en a fallu des combats pour comprendre enfin contre quoi je luttais, et depuis toujours. Des reniements et des rencontres aussi. Plus nombreux les premiers que les secondes.

 

 




 

AN. Whitehead (Procès et réalité) - W. Walton : bagatelle n°2 par (et pour) Julian Bream (par Dexter)

pour ceux qui regarderont la vidéo jusqu'à la fin, ils verront l'échange de regard complice entre Bream et Walton, je l'imagine semblable à l'échange de regard entre Russell et Withehead...

 

 

 

 

 

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4 septembre 2011

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