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Puck Trickster
14 septembre 2011

Portrait chinois littéraire des musiciens

accueil

 



 

 

Beethoven (par renato) :

Le jardinage, etc. etc. de J. F. Blotz et J. C. christ
3e édition revue Publiée par D. g. w. Becker et C. F. Kühns
E. g. jardiniers municipaux à Leipzig
2 = parties 819-829 par C. Voss. En brochure 13 fl. Et 45 kz.
en devise viennoise.

Acheter chez Picherler (Libraire Editeur) sur la Blankeugasse chez Heubner Bauern-Markt n. 629
Petit manuel complet pour jeunes collectionneurs de papillons, etc. etc., de Negel 3 fl. et 8 kr. en devise viennoise avec gravures



 

Dowland - Shakespeare (par Dexter)

Let me not to the marriage of true minds
Admit impediments. Love is not love
Which alters when it alteration finds,
Or bends with the remover to remove:
O no! it is an ever-fixed mark
That looks on tempests and is never shaken;
It is the star to every wandering bark,
Whose worth's unknown, although his height be taken.
Love's not Time's fool, though rosy lips and cheeks
Within his bending sickle's compass come:
Love alters not with his brief hours and weeks,
But bears it out even to the edge of doom.
If this be error and upon me proved,
I never writ, nor no man ever loved.

Lachrimae pavan - Dowland

 

 

 




Haydn : un portrait chinois musical dans un portrait chinois littéraire écrit par Elena où Haydn devient lui-même le portrait chinois d'Elena comme auteur du portrait chinois musical de Haydn :

 

une villégiature dans le monde de la lune :

Toujours pas un portrait "chinois", mais l'allusion lunaire de Lucy était irrésistible.
L'illustration musicale de Carlo Goldoni est très abondante, mais vous vous doutez que je vais vous envoyer du côté de Il Mondo della luna, et plus précisément chez Haydn (que je connais mieux que Galuppi et Paisiello).
"Dramma giocoso", à mi-chemin entre l'opera seria et l'opera buffa, mais plus dure sera tout de même la chute pour le malheureux "pigeon", l'homme de bonne foi — dupé comme le sont toujours les pères un peu trop sévères dans la comédie, mais cette fois grâce à une illusion de taille: celle d'un voyage dans la lune, organisé par le trickster de service, un faux astronome (O che gran bel mestier ch'è l'impostura!)
L'idée que nous sommes tous toujours dupés par ce que nous avons envie de croire, comme ce monde à l'envers d'abord entr'aperçu par Buonafede, et qui constitue en qq sorte l'appât: un monde où les toutes jeunes filles caressent les barbons (Berlusconi et qq autres en ont retrouvé l'adresse, mais pour eux aussi la chose aura un coût), où ce sont les femmes énamourées qui se font mener par le bout du nez …
Il croira faire le grand saut.

 

 

 

j'emporterais tout Haydn sur une île déserte

Il me semble qu'un portrait "chinois" repose sur une association libre ou si vous préférez une rêverie personnelle, indépendante de la vie et des préférences de l'écrivain. Une sorte de métaphore.

Alors que si je vous donne à écouter Haydn à propos de Carlo Goldoni c'est parce que le premier a mis en musique plusieurs livrets du second ; si je propose un enregistrement de Chopin pour Gide, c'est parce que celui-ci a écrit sur ce compositeur.

En plus, autant l'avouer, j'ai complètement triché pour l'un de ces "couples" — parce que je suis partie de l'idée de partager mon goût pour les opéras de Haydn (surtout par Dorati) plutôt que de la volonté d'illustrer Goldoni.
[Bon, ce n'est pas un cas pendable … et comme ça a au moins plus à Lucy, je peux récidiver ?
Je ne vais même pas faire semblant de vouloir faire un portrait musical de Pietro Metastasio, parce que l'on aurait que l'embarras du choix ! J'ai simplement envie de glisser L'Isola disabitata, une sorte d'opéra de poche, une version douce de la Tempête, sans magie ni politique, plus axée sur les malentendus entre hommes et femmes: Costanza croit qu'elle a été abandonnée par son mari sur cette île déserte, alors qu'en fait il a été capturé par des pirates ; ce qu'elle chante à sa petite sœur c'est un "ni avec les hommes (cruels) ni sans eux". J'abrège, je suis hors sujet, mais je vous laisse un lien (malheureusement par pour le quartetto final, mais c'est bien aussi) :

 

 



 

Prokofiev par Prokofiev (par Elena)




 

Purcell et Dryden (par Elena)



Purcell et Nahum Tate (par Elena)

 

 

 

 

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Commentaires
M
Aimez-vous l'oud ?<br /> le musicien : <br /> http://www.youtube.com/watch?v=hKWRGXlEMXg <br /> <br /> <br /> http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b7001107f.r=Mille+et+une+nuits.langFR<br /> <br /> (Dexter, le mot de passe c'était "Sésame, ouvre-toi"; vous allez pouvoir sortir et nous rejoindre maintenant ?)
J
http://youtu.be/3gtGHLyobso
J
"Oblivion", d'Astor Piazzola ... dans n'importe laquelle des nombreuses interprétations de ce sublime thème.
D
Jean-ollivier, sympa d'être passé, si vous avez des idées de portraits chinois musicaux n'hésitez ps vous êtes le bienvenu.<br /> je connais vos qualités de musicologue aussi si vous pouviez faire des associations d'auteurs et de musiciens "connus" ce serait pas mal.<br /> Elena et renato m'ont fait découvrir un tas d'auteurs que je connaissais pas (je n'ose pas le dire pour ne pas passer pour un inculte), le problème est que quand on regarde de plus près ça donne envie de les connaître tous !<br /> j'ai fait la liste j'en ai pour une fortune ! je vais me retrouver sur la paille en devenant le meilleur client d'amazon.<br /> du coup je vais échelonner les achats, en attendant je fais comme si... j'ai l'habitude.<br /> <br /> JC, j'attends votre portrait chinois ! vous pourriez m'aider à trouver un tango pour Borgès ?
J
Celibidache : très grand chef d'orchestre, répétitions étonnantes à revoir pour ce qu'elles enseignent. <br /> <br /> Bien entendu qu'il "faisait commerce", puisqu'il vivait de son art ...! Commercer n'a rien de honteux.
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